Résumé de l'épisode
La COP21 qui s’est déroulée à Paris fin 2015 a montré l’urgence de réduire les émissions de CO2. Le dernier rapport du GIEC a réaffirmé le rôle primordial de ce gaz à effet de serre dans le bouleversement climatique en cours et sa teneur dans l’atmosphère de ne cesse de croitre depuis le début du XXe siècle. Si la végétation et les océans sont en mesure de pomper en moyenne la moitié du CO2 produit par les activités humaines, on ne sait pas si cette absorption va continuer au cours des prochaines décennies. Par ailleurs, la déforestation et la gestion des forêts sont des éléments importants qui contrôlent le cycle du carbone dans la végétation et les sols. Jusqu’où les océans seront capables d’absorber le CO2 ? Sous l’impact de l’élévation de la température et de l’augmentation des événements extrêmes comme sécheresses ou inondations, quelles réponses des forêts boréales, équatoriales ou des zones tempérées ? Comment observer ces évolutions dans l’espace et le temps ? Que peut-on apprendre des réseaux sol ? Comment les données spatiales peuvent apporter une pièce au puzzle ? Quelles sont les techniques en cours et envisagées pour le futur ? Les intervenant(e)s => Carole Deniel, CNES ; Philippe Ciais, CEA.
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La COP21 qui s’est déroulée à Paris fin 2015 a montré l’urgence de réduire les émissions de CO2. Le dernier rapport du GIEC a réaffirmé le rôle primordial de ce gaz à effet de serre dans le bouleversement climatique en cours et sa teneur dans l’atmosphère de ne cesse de croitre depuis le début du XXe siècle. Si la végétation et les océans sont en mesure de pomper en moyenne la moitié du CO2 produit par les activités humaines, on ne sait pas si cette absorption va continuer au cours des prochaines décennies. Par ailleurs, la déforestation et la gestion des forêts sont des éléments importants qui contrôlent le cycle du carbone dans la végétation et les sols. Jusqu’où les océans seront capables d’absorber le CO2 ? Sous l’impact de l’élévation de la température et de l’augmentation des événements extrêmes comme sécheresses ou inondations, quelles réponses des forêts boréales, équatoriales ou des zones tempérées ? Comment observer ces évolutions dans l’espace et le temps ? Que peut-on apprendre des réseaux sol ? Comment les données spatiales peuvent apporter une pièce au puzzle ? Quelles sont les techniques en cours et envisagées pour le futur ? Les intervenant(e)s => Carole Deniel, CNES ; Philippe Ciais, CEA.